Jean-Luc DE POORTERE Peintures

Jeudi, 2 Février, 2012 - Dimanche, 19 Février, 2012
Jeudi, 2 Février, 2012 - 18:30 - 22:00

Parcours de l’artiste

  • 1951 : Naissance en Belgique.
  • 1978 : Galerie Anartium, (Charleroi).
  • 1979 : Mexico, Alliance française,'Institut français d'Amérique latine. (Mexique)
  • 1981 : Communauté française de Belgique. (Bruxelles)
  • 1982 : Galerie Alexandra Monnett. (Bruxelles)
  • 1983 : Galerie "Papiers" (Bruxelles).
  • 1985 : Galerie "kunstlicht". (Berlin)

Après un détour par Rome il séjourne dans le sud de la France où il vendra plusieurs tableaux au musée de la ville de Cannes et réalisera une affiche pour la deuxième biennale d'organologie  àd'Hyères (une commande du ministère de la culture).

  • 1991 : Centre Culturel J.Franck  (Saint-Gilles) ; Galerie Vera Van Laer (Knokke).
  • 1994 :Librairie Tropismes avec un ensemble de carnets, évocations du livre et de son illustration.
  • 1996 : Exposition collective au Musée d'Art Spontané (une œuvre y est exposée en permanence).
  • 2001 :Importante exposition organisée par la Galerie Blanchaert au théâtre Parenti (Milan).
  • 2002 : Château de Sartirana, (Milan) ; Centre Culturel Tikkun (Milan).
  • 2003 : crypte de San Filippo. (Cingoli, Italie)
  • 2005 : Galerie Zedes (Bruxelles).
  • 2006 : Galerie Quadri (Bruxelles).

 

L’œuvre

Avez-vous jamais assisté à la non conversation d’un crocodile et d’un chien ?

Vous êtes vous jamais demandé ce que ne se disent pas la jeune fille et la mort ?

Savez vous ce qu’il advient de la rencontre du violet velours et du rose grège ?

Que se racontent le silence et l’absence ?

Tout cela vous ne le saurez jamais, car enfoui dans l’univers clos de Jean-Luc De Poortere.

Ce que j’en devine (ou imagine), j’ai le sentiment de ne pas être en droit de l’exprimer en lieu et place de ses peintures sans commettre une blessure.

Ces œuvres dont la date tient lieu de signature, comme si le temps plus que l’artiste en était l’auteur, parlent d’histoires universelles dans lesquelles chacun retrouvera la sienne particulière.

Chagall cruel, Bosch tendre, nous racontent une histoire, sans titre, d’Alice au pays des interrogations.

Jean-Luc De Poortere ne décode aucune réponse et délivre une œuvre complexe et poignante où la couleur, à qui sait la lire, apporte les clés.

Jean-Philippe BRAAM

 

Voir les tableaux de JL De Pootere, c’est entrer dans un monde d’apparitions et de métamorphoses multiples interrogeant le regard. L’artiste semble puiser dans une mémoire très ancienne, sondée et fouillée infatigablement. Des personnages énigmatiques s’extraient, émergent, affleurent des profondeurs. Ils n’appartiennent à aucune époque précise et l’espace où ils se déploient est un espace ouvert et indéfini. Le peintre structure cet espace au moyen de la couleur et c’est la couleur qui par sa magie leur prête la parole, leur donne la voix.

En plus de figures humaines étranges, on trouve des animaux bizarres qui les accompagnent. Parfois les deux se mélangent, leurs identités s’échangent. De fait, les frontières s’estompent pour ne former qu’un seul univers instable mais cohérent. L’inquiétude, le trouble, les mille et une questions deviennent visibles. C’est l’action persistante d’une gravité qui cependant reste en apesanteur car elle ne se sépare jamais d’une forme d’humour et d’élégance.

C’est pourquoi cette œuvre produit ce paradoxe d’être sensible, forte et urgente tout en restant drôle et légère. L’équilibre des contraires nous invite à voir d’un regard neuf.

JLP

Lien utile : www.dagadep.com

La presse en parle : COLLECT - Art Antiques Auctions, février 2012 application/pdf icon